Le coq d’or se tient sur une patte est la quatrième des 8 techniques. L’équilibre, tout autant que le tonus et la souplesse sont stimulés. On peut considérer ce mouvement comme une p
réparation au coup de pied qui sera encore plus exigeant sur tous les plans.
Description
- S’installer dans la posture wuji (re-poser le corps, laisser descendre la respiration, calmer la pensée).
- Monter les mains.
- Pivoter sur le talon droit en écartant les bras (2 paumes vers le sol).
- Monter le genou gauche et la main gauche – paume vers le haut – en s’appuyant sur le pied droit et la main droite.
- Continuer le mouvement précédent en tournant les doigts de la main gauche vers l’arrière.
Compléments
Le mouvement de montée de la jambe et du bras est engendré par :
- la poussée du pied d’appui dans le sol
- la légère extension de la jambe d’appui
- l’étirement de la colonne vertébrale
- la descente de l’autre bras
- la respiration (respiration abdominale ou inverse)
- l’imagination (imaginer que l’on est une marionnette)
- la sensation d’une vague intérieure (mouvement continu)
En fin de mouvement, le coude se trouve au-dessus de la cuisse. Chez les pratiquants très souples, il touche le genou. On peut d’ailleurs créer un lien imaginaire entre le coude et le genou. Tantôt, c’est le genou qui pousse le coude ; tantôt, c’est le coude qui tire le genou.
La cheville relâchée (pointe du pied dirigée vers le sol) se trouve en arrière du genou (par rapport à la verticale). Cette posture concentre l’énergie dans le genou.
L’élève plus expérimenté perçoit bien l’équilibre en lui des dynamiques montantes et descendantes qui se renforcent mutuellement. En posant son regard à l’horizon, il améliore sa stabilité.
Le mouvement se décline en plusieurs phases :
- établir des racines
- ouvrir les 3 foyers (bassin, poitrine, visage)
- projeter l’énergie au-delà du corps.
Le nom de la posture « le coq d’or se tient sur une patte » indique les origines alchimiques du travail intérieur en tai chi chuan.